M. Mounir Gaouar est le président de l’Association de coopération franco-algérienne (Acfa 92) et l’un des organisateurs du colloque sur l’Algérie à Nanterre. Optimiste à l’issue de cette rencontre, il dit ne pas perdre de temps pour aller concrétiser à Alger ce qui a été réussi à Nanterre.
Propos recueillis à Paris par : C. Berriah
D’abord, pourquoi ce colloque à Nanterre, quelques mois seulement après le forum d’Alger ?
Notre colloque est né suite justement à la frustration ressentie du forum d’Alger. A la rencontre d’Alger, il y a eu un mécontentement des PME ; imaginez que des opérateurs économiques français étaient venus proposer aux Algériens des fraises halal. Nous étions déçus et c’est pour réparer une déception que nous avons pensé à ce colloque de Nanterre -je peux vous l’assurer- a initié de gros contrats entre les Algériens et des entreprises suisses, pakistanaises, espagnoles et de Dubaï. Notre objectif de ces assises principalement la meilleure répartition des richesses. Vous savez que l’Algérie achète pratiquement tout et nous avons estimé qu’il faut réduire la part des importations en implantant sur le sol algérien des unités de productions. Et puis, pourquoi vous le cacher, en organisant ce colloque, je voulais rendre hommage à nos deux pays dans un but humaniste, si j’ose dire.
Maintenant que le colloque est terminé, qu’allez-vous faire ?
Nous n’entendons pas rester sur la seule organisation de ce colloque, mais accompagner tous les participants des deux côtés de la Méditerranée par des actions de formation et de terrain. Aller très rapidement à Alger pour rencontrer des PME algériennes et le patronat, partir avec une délégation française et internationale, en compagnie de la confédération générale du patronat des PME du 92 pour concrétiser tous les contrats, préparer le colloque d’Alger et organiser une mission économique au Pakistan pour une trentaine de PME algériennes. Il y a une autre mission prévue à Dubaï centrée sur les investissements directs avec l’étranger. Il y aura, également, une convention annuelle sur l’investissement au mois de mai soutenue par le CNUCED. Notre but est de financer tous les projets innovants et l’Algérie, qui n’était pas prévue, y participera grâce à notre association.
C. Berriah
source : www.elwatan.com