Tlemcen, la ville où nous sommes tous nés – Hammou, le patriarche, son fils Djelloul et mon père Mustapha, ainsi que moi-mËme – est et a toujours été un centre religieux, culturel, intellectuel et architectural.
Un nombre relativement important d’Andalous et de Morisques y trouveront la paix, dont de nombreux juifs, fuyant l’inquisition des Rois Catholiques pendant la Reconquista. Avec ces exodes, c’est une partie de la mémoire andalouse qui va également émigrer dans cette ville. Elle sera l’une des héritières d’Al-Andalus de par son art de vivre et de ses legs philosophiques et artistiques.
C’est ici que commence notre histoire :
L’histoire d’amour entre la famille Gaouar et le café a commencé à Tlemcen (Algérie) en 1860, avec mon arrière grand-père Hammou Gaouar.
C’est ma passion pour le café et mon attachement à la mémoire de mes ancêtres qui me poussent à poursuivre ma quête pour approfondir la connaissance du café.
Ainsi, L’Institut "Mustapha Gaouar - L’Excellence du Café", dont le fonctionnement s’appuie sur les principes simples d’excellence, de compétence, d’éthique, de cohérence, de rigueur, devra également sensibiliser à comprendre comment parvenir à une meilleure répartition des richesses.
En effet, l’Institut inclut une transmission de savoir-faire ainsi qu’un engagement humanitaire – conformément aux valeurs de commerce éthique, une tradition chez les Gaouar – qui se concrétisera par la création d’une fondation au bénéfice des enfants originaires des pays producteurs de café vert : « L’éducation des enfants est une des priorités, avec une attention particulière pour les plus défavorisés ».
Mounir Gaouar
L’Histoire des Cafés GAOUAR a commencé en 1860 en Algérie, à Tlemcen, « Ville d’Art et d’Histoire », comme l’a qualifiée l’orientaliste Georges Alfred Marçais.
Khali Djelloul, oncle maternel de Hammou Gaouar, arrière grand-père de Mounir, décide d’aider le jeune homme à s’établir, et celui-ci peut alors louer une modeste échoppe où il commence son activité de broyeur de café.
Un négoce chichement rémunérateur jusqu’à ce que Djelloul Gaouar, grand-père de Mounir, en prit la direction, en 1912. Celui-ci, avec l’aide d’un ami, Arslan, mit au point la combinaison d’arômes qui allait assurer le succès de la marque Gaouar, un essai qu’allait transformer son fils Mustapha qui décida d’implanter la marque au Maroc, en 1956.
D’Oujda à Casablanca, où Mustapha choisit de s’établir, le café Gaouar devient une marque de renommée mondiale. L’entreprise se paie même le luxe d’introduire au Maroc des technologies novatrices, bien avant que celles-ci ne soient utilisées en France. C’est le cas de l’ensachage sous vide…
« Aujourd’hui, relève Mounir Gaouar, le temps est venu pour la quatrième génération des Gaouar de relever la marque familiale. Le contrat avec la Chine marque le début de cette renaissance ».
Suivre les liens ci-dessous :
- 1860 : tout commence avec Hammou. A 17 ans, il devient broyeur de café…
- 1912 : Djelloul découvre "le secret des essences et de l’arôme subtil…"
- 1956 : Mustapha s’implante au Maroc et devient "le roi Gaouar du café"
- 2009 : Mounir crée Coffega Int. et l’Institut Mustapha Gaouar